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La malnutrition chez les enfants de 0 à 5 ans
Par «malnutrition», on entend les carences, les excès ou les déséquilibres dans l’apport énergétique et/ou nutritionnel d’une personne.
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Principaux faits
- La malnutrition sous toutes ses formes comprend la dénutrition (émaciation, retard de croissance, insuffisance pondérale), les carences en vitamines ou en minéraux, le surpoids, l’obésité et les maladies non transmissibles liées à l’alimentation.
- Le nombre d’adultes en surpoids ou obèses est de 1,9 milliard, alors que 462 millions d’adultes souffrent d’insuffisance pondérale.
- Parmi les enfants âgés de moins de 5 ans, 52 millions souffrent d’émaciation, 17 millions souffrent d’émaciation sévère et 155 millions présentent un retard de croissance, alors que 41 millions sont en surpoids ou obèses.
- La dénutrition joue un rôle dans environ 45 % des décès d’enfants âgés de moins de 5 ans. Ces décès interviennent principalement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Dans le même temps, dans ces mêmes pays, les taux d’enfants en surpoids ou obèses sont en hausse.
- Les conséquences économiques, sociales, médicales et sur le développement de la charge mondiale de la malnutrition sont graves et persistantes aussi bien pour les individus et leurs familles que pour les communautés et pour les pays.
Introduction
Par «malnutrition», on entend les carences, les excès ou les déséquilibres dans l’apport énergétique et/ou nutritionnel d’une personne. Ce terme couvre 3 grands groupes d’affections:
- la dénutrition, qui comprend l’émaciation (faible rapport poids/taille), le retard de croissance (faible rapport taille/âge) et l’insuffisance pondérale (faible rapport poids/âge);
- la malnutrition en matière de micronutriments, qui comprend la carence en micronutriments (manque de vitamines et de minéraux essentiels) ou l’excès de micronutriments;
- le surpoids, l’obésité et les maladies non transmissibles liées à l’alimentation (par exemple, les cardiopathies, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et certains cancers).
Les différentes formes de malnutrition
La dénutrition
Il existe 4 grands types de dénutrition: l’émaciation, le retard de croissance, l’insuffisance pondérale et les carences en vitamines et en minéraux. Les personnes souffrant de dénutrition, et les enfants en particulier, sont beaucoup plus susceptibles de tomber malades et de mourir.
On qualifie d’«émaciation» un faible rapport poids/taille. Il est souvent le signe d’une perte de poids récente et grave due au fait qu’une personne n’a pas ingéré assez d’aliments et/ou qu’elle a été atteinte d’une maladie infectieuse, par exemple la diarrhée, qui lui a fait perdre du poids.
Un jeune enfant souffrant d’émaciation modérée ou sévère présente un risque accru de décès, mais cette affection peut être traitée
Le retard de croissance est un faible rapport taille/âge. Il résulte d’une sous nutrition chronique ou récurrente à laquelle sont habituellement associés plusieurs facteurs: des conditions socioéconomiques défavorisées, un mauvais état de santé et une mauvaise nutrition de la mère, des maladies fréquentes, et/ou une alimentation et des soins non adaptés du nourrisson et du jeune enfant. Le retard de croissance empêche les enfants de réaliser leur potentiel physique et cognitif.
Les enfants présentant un faible rapport poids/âge souffrent d’insuffisance pondérale. Un enfant en insuffisance pondérale peut présenter un retard de croissance et/ou souffrir d’émaciation.
Malnutrition en matière de micronutriments
On peut regrouper l’insuffisance des apports en vitamines et en minéraux, à savoir en micronutriments. Les micronutriments permettent au corps de produire des enzymes, des hormones et d’autres substances essentielles à une bonne croissance et un bon développement.
L’iode, la vitamine A et le fer sont les plus importants pour la santé publique à l’échelle mondiale. Les carences dans ce domaine représentent une menace majeure pour la santé et le développement des populations du monde entier, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes dans les pays à revenu faible.
Surpoids et obésité
Une personne est en surpoids et/ou obèse lorsque son poids est trop élevé par rapport à sa taille. Une accumulation anormale ou excessive de graisse peut avoir des conséquences néfastes pour la santé.
L’indice de masse corporelle (IMC) met en rapport le poids d’une personne et sa taille, et il est habituellement utilisé pour déterminer le surpoids et l’obésité. Il est défini comme le poids en kilogrammes divisé par la taille en mètres au carré (kg/m2). Chez les adultes, le surpoids est défini comme un IMC supérieur ou égal à 25 alors que l’obésité intervient à partir d’un IMC à 30.
Le surpoids et l’obésité découlent d’un déséquilibre entre l’énergie consommée (excès) et l’énergie dépensée (déficit). Dans le monde entier, les personnes consomment des aliments et des boissons plus caloriques (à forte teneur en sucre et en graisses) et ont une activité physique plus réduite
Maladies non transmissibles liées à l’alimentation
Les maladies non transmissibles liées à l’alimentation comprennent les maladies cardiovasculaires (par exemple les infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux, qui ont souvent un lien avec l’hypertension), certains cancers et le diabète. Une mauvaise alimentation et une mauvaise nutrition font partie des principaux facteurs de risque pour ces maladies à l’échelle mondiale.
Étendue du problème
En 2014, environ 462 millions d’adultes dans le monde souffraient d’insuffisance pondérale, alors que 1,9 milliard étaient en surpoids ou obèses.
En 2016, on estimait à 155 millions le nombre d’enfants âgés de moins de 5 ans qui présentaient un retard de croissance, alors que 41 millions étaient en surpoids ou obèses.
La dénutrition joue un rôle dans environ 45 % des décès d’enfants âgés de moins de 5 ans. Ces décès interviennent principalement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Dans le même temps, dans ces mêmes pays, les taux d’enfants en surpoids ou obèses sont en hausse.
Populations à risque
Tous les pays du monde sont touchés par une forme ou une autre de malnutrition. La lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes est l’un des défis les plus importants pour la santé mondiale.
Les femmes, les nourrissons, les enfants et les adolescents sont particulièrement exposés au risque de malnutrition. L’optimisation de la nutrition au début de la vie – en particulier au cours des 1000 jours qui s’écoulent entre la conception d’un enfant et son deuxième anniversaire – garantit le meilleur départ possible dans la vie et a des effets positifs à long terme.
La pauvreté amplifie le risque de malnutrition et les dangers de la malnutrition. Les personnes qui ont peu de ressources sont plus susceptibles d’être touchées par différentes formes de malnutrition. En outre, la malnutrition augmente les dépenses en soins de santé, réduit la productivité et ralentit la croissance économique, ce qui peut alimenter un cercle vicieux de pauvreté et de mauvaise santé.
Source : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/malnutrition
9 juin 2021
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La lutte contre l’anémie gestationnelle
Au cours de la grossesse le sang est l’un des éléments essentiels pour le bon développement du fœtus, ainsi que de celui des organes liés à la grossesse, comme le placenta et le cordon ombilical. Le fer est un composant nécessaire pour la fabrication de l’hémoglobine, il est donc indispensable tout au long des 9 mois de la grossesse ainsi qu’au cours de l’allaitement.
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Au cours de la grossesse le sang est l’un des éléments essentiels pour le bon développement du fœtus, ainsi que de celui des organes liés à la grossesse, comme le placenta et le cordon ombilical.
Le fer est un composant nécessaire pour la fabrication de l’hémoglobine, il est donc indispensable tout au long des 9 mois de la grossesse ainsi qu’au cours de l’allaitement.
L’organisme a besoin de fer puisque le corps travaille de manière intense avec de nombreux organes comme l’utérus et les reins. Ces organes travaillent à plein régime ce qui implique un volume sanguin plus important.
On estime donc que sur l’ensemble des 9 mois de grossesse, la femme enceinte a besoin de 1000 mg de fer dont 800 mg destinés à la formation du bébé et à l’augmentation du volume sanguin de la mère.
Chez la femme pas enceinte il lui faut environ 300 mg de fer.
Au cours du 1er trimestre le besoin en fer est stable, mais c’est au cours des 2 derniers trimestres que le besoin en fer augmente jusqu’à 30 mg/jour.
Pour éviter une carence en fer, la femme enceinte doit donc avoir une alimentation équilibrée et variée ainsi qu’une supplémentation en fer.
Ce projet sera un ouf de soulagement pour ces populations rurales, à cause de la pauvreté accrue par le manque d’activité professionnelle de la population féminine, et aussi à cause des grossesses précoces (12 ans à 18 ans) ; et bien d’autres causes. Certaines femmes enceintes n’arrivent même pas à payer les médicaments importants surtout celui du sang.
À travers ce projet pilote nous essayerons de prendre en charge une centaine de femmes enceintes en achetant leurs médicaments de sang au cours des 3 derniers mois de la grossesse.
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La lutte contre l’Hypertension Artérielle (HTA)
En Côte d'Ivoire, l'hypertension artérielle touche près de 40% des adultes. Généralement, une meilleure hygiène de vie et la prise de médicaments suffisent pour traiter ce facteur de risque de maladies cardiovasculaires.
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L’hypertension artérielle, un dangereux facteur de risque
En Côte d’Ivoire, l’hypertension artérielle touche près de 40% des adultes. Généralement, une meilleure hygiène de vie et la prise de médicaments suffisent pour traiter ce facteur de risque de maladies cardiovasculaires.
En Côte d’Ivoire, 40% des adultes seraient hypertendus.
On la retrouve de plus en plus dans les pays en voie de développement ! L’hypertension artérielle, ou HTA, est une maladie silencieuse qui touche beaucoup d’Ivoiriens. Elle est l’un des principaux facteurs de risque des maladies cardiaques, de l’insuffisance rénale et des accidents vasculaires cérébraux.
Sur plus de 100.000 décès dus aux maladies non transmissibles en 2008, les maladies cardiovasculaires représentent la principale cause des décès sur le sol ivoirien. Et l’un des principaux facteurs à l’origine de ces maladies : l’hypertension artérielle.
C’est donc pour contribuer à la lutte contre cette cardiopathie que l’ONG Fondation Sociale & Vie FSV, organise dans chacune de ses campagnes de dépistage précoce gratuit sur les Cancers des sensibilisations et des dépistages gratuit de (HTA) dans la région sanitaire de Gbêkê.
Un tueur silencieux
Reflet de l’état de nos artères, l’hypertension est favorisée par certains facteurs liés aux modes de vie comme le tabagisme, l’alimentation malsaine et la consommation excessive de sel, la sédentarité, le surpoids, l’obésité et la consommation nocive d’alcool. Et plus on vieillit, plus la tension artérielle tend à s’élever. C’est pourquoi le risque d’hypertension s’accroît avec l’âge.
L’hypertension peut aussi être héréditaire, c’est-à-dire le patrimoine génétique dont on hérite peut prédisposer à cette maladie. Le risque d’hypertension augmente si des mauvais choix concernant le mode de vie viennent s’ajouter aux facteurs héréditaires. Maladie silencieuse, elle n’entraîne ni signe avant-coureur ni symptôme. Nombre de personnes ignorent qu’elles en souffrent.
Les différents niveaux de la tension artérielle
Élevée
Systolique : Égale ou supérieure à 140 mmHg
Diastolique : Égale ou supérieure à 90 mmHg
À risque (préhypertension)
Systolique : 120–139 mmHg
Diastolique : 80–89 mmHg
Normal
Systolique : Inférieure à 120 mmHg
Diastolique : Inférieure à 80 mmHg
Prévenir l’hypertension
Face à cette situation, les autorités exhortent les jeunes, les adultes, les personnes âgées et surtout les femmes à observer les règles d’hygiènes simples pour lutter contre l’hypertension artérielle. La prévention de cette affection passe notamment par :
- Un contrôle régulier de la tension
- Une limitation de la consommation de sel (moins de 5g par jour)
- Une limitation de la consommation de cigarette et d’alcool
- Une pratique régulière d’une activité physique
Source allodocteurs.africa / Rédigé le 03/06/2021, mis à jour le 30/08/2021
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La lutte contre le Cancer du Sein
Le cancer du sein est le cancer le plus diagnostiqué chez les femmes à travers le monde, tant avant qu’après la ménopause. En Côte d’Ivoire le cancer du sein est le premier cancer de la femme, avec 3.306 nouveaux cas, pour 1.785 décès, en 2021. Lorsque ce cancer est dépisté tôt il est possible d’en guérir.
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Le cancer du sein est le cancer le plus diagnostiqué chez les femmes à travers le monde, tant avant qu’après la ménopause. En Côte d’Ivoire le cancer du sein est le premier cancer de la femme, avec 3.306 nouveaux cas, pour 1.785 décès, en 2021. Lorsque ce cancer est dépisté tôt il est possible d’en guérir.
C’est cette option qu’a faite, l’ONG FSV en vue de participer au dépistage précoce gratuit des femmes en âge de procréer, en allant au contact de la population féminine urbaine, mais surtout des zones rurales, pour lutter contre la mortalité due aux cancers du sein.
Nos actions consistent à informer la population, mais surtout à faire le dépistage précoce, en vue de freiner ce fléau qui continue d’endeuiller de nombreuses familles. Le plus souvent, le cancer du sein survient après 50 ans. Le taux de survie, est de 5 ans après le diagnostic et varie de 80 % à 90 %, selon l’âge.
Méthodes de dépistage du cancer du sein
Plus le cancer du sein est décelé tôt, plus le pronostic est favorable. Différentes méthodes peuvent être utilisées pour dépister une tumeur mammaire ; le choix dépend de l’âge de la femme, de ses antécédents familiaux et du motif à l’origine de l’examen. Actuellement, la mammographie est la seule méthode employée pour détecter un cancer du sein dans le cadre d’un programme.
Mammographie : La mammographie est une radiographie des seins. La dose de radiations X reçue lors de l’examen est minime.
Tomosynthèse : La tomosynthèse est une nouvelle méthode utilisée pour diagnostiquer un cancer du sein. Comme la mammographie, elle est basée sur l’emploi de rayons X, mais contrairement à celle-ci, elle permet de reproduire le sein en trois dimensions.
Échographie : Contrairement à la mammographie, l’échographie ne fait pas appel aux rayons X pour visualiser les structures tissulaires, mais aux ultrasons.
Imagerie par résonance magnétique : L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est une méthode ultra-sensible qui permet de déceler des tumeurs de petite taille.
Autopalpation des seins : L’autopalpation est une méthode simple pour déceler des changements au niveau des seins. Elle ne remplace toutefois ni l’examen régulier par le gynécologue, ni la mammographie de dépistage.
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La lutte contre le Cancer du Col de l’Utérus
Le Cancer du Col de l’Utérus, il est le troisième Cancer dans le monde. En 2020, 604.127 nouveaux cas avec 341.831 décès ont été notifiés et malheureusement 87% de ces femmes vivent dans les pays en voie de développement. En Côte d’Ivoire, 2.067 femmes ont été diagnostiquées d’un Cancer du Col de l'Utérus et 1.417 en sont mortes en 2020. Ce Cancer est le deuxième Cancer le plus fréquent chez les femmes après celui du Sein. Sa découverte est très souvent tardive dans 75% des cas, hors de toutes possibilités de guérison.
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Dans le monde le cancer du col de l’utérus, est un véritable problème de santé publique avec 341.831 décès. En Côte d’Ivoire, le Cancer du Col de l’utérus est le 2e cancer de la femme et le 3e Cancer le plus mortel après celui du Sein et de la prostate, avec 2.067 nouveaux cas par an, dont 1.417 décès.
L’objectif de l’ONG F.S.V est de participer à l’élimination de ce fléau, à travers des campagnes de dépistage précoce gratuit chez les femmes de 15 à 49 ans. Son choix s’est donc porté sur le second pilier la prévention secondaire qui consiste au dépistage et au traitement des lésions précancéreuses, car dépister tôt il est possible d’en guérir.
Il convient de noter que la lutte globale contre le Cancer du Col Utérin est réalisée à travers :
– Une prévention primaire, qui est la vaccination des jeunes filles de 9 ans, contre les HPV des types 16 et 18, responsables du cancer du col de l’utérus, inclus au calendrier ivoirien du programme élargi de vaccination depuis 2019 ;
– Une prévention secondaire, qui consiste au dépistage et au traitement des lésions précancéreuses ;
– Une prévention tertiaire qui consiste au diagnostic et au traitement du cancer du col de l’utérus invasif ainsi qu’aux soins palliatifs.
Il existe plusieurs méthodes de dépistage du Cancer du Col de l’Utérus dont le test HPV (Human Papillomavirus) et le test IVA (Inspection Visuelle à l’acide acétique).
Le test HPV est une méthode qui utilise les techniques de PCR (Polymerase Chain Réaction) récentes pour détecter la présence ou non du virus HPV dans les sécrétions vaginales et identifient les types de HPV, qui sont responsables des lésions précancéreuses et des Cancers du Col de l’Utérus.
L’IVA, est une méthode de dépistage des lésions précancéreuses du Col de l’Utérus. C’est une méthode simple, rapide, reproductible qui donne des résultats dans l’immédiat. Cette méthode est accessible et réalisable par tous les prestataires de soins formés et à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
Notons que ces deux méthodes sont d’usage en Côte d’Ivoire et sont couramment utilisées lors des différentes campagnes de dépistage.
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La lutte contre le Diabète
Selon les chiffres de la Fédération internationale du diabète citée par le cabinet du Ministre ivoirienne de la santé et de l’hygiène publique, en 2013, la Côte d’Ivoire comptaient 201600 malades du diabète. Parmi elles, 11.880 sont décédées à cause de cette maladie.
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Selon les chiffres de la Fédération internationale du diabète citée par le cabinet du Ministre ivoirienne de la santé et de l’hygiène publique, en 2013, la Côte d’Ivoire comptaient 201600 malades du diabète. Parmi elles, 11.880 sont décédées à cause de cette maladie.
La prévalence au niveau mondial est estimée à 8,5% selon l’OMS. En 2014, plus de 422 millions d’adultes étaient diabétiques. Le nombre de personnes vivant avec le diabète ainsi que sa prévalence sont en constante augmentation dans toutes les régions du monde. Ce qui fait de cette maladie un problème de santé publique majeur. (
Le diabète, un fardeau de plus en plus lourd pour l’Afrique
En 2021, 24 millions de personnes sont atteintes de diabète sur le continent. Et ce chiffre pourrait encore grimper : selon l’OMS, l’Afrique pourrait enregistrer 55 millions de cas en 2045, soit une hausse de 134 % par rapport à 2021. Une mauvaise nouvelle, quand on sait que le continent présente aussi le taux le plus élevé de personnes ignorant leur statut pour le diabète, avec un taux de 70 %.
En Afrique comme dans le reste de la planète, c’est le diabète de type 2 qui est le plus fréquent. Lié à une mauvaise alimentation, à l’obésité et au manque d’exercice physique, ce type de diabète résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Si cette maladie peut être maîtrisée, “il y a des problèmes d’accès aux soins dans le monde et particulièrement dans les pays à faible revenu”, explique Kiu Siang Tay, qui travaille sur ce sujet à l’OMS, lors d’un point de presse.
L’insuline, l’hormone hors de prix
L’insuline est une hormone qui permet de réguler le taux de glucose (sucre) dans le corps et c’est le principal traitement contre le diabète de type 1 (lié à un déficit de production de l’hormone par le pancréas) ou de type 2, le plus souvent chez des personnes en surpoids. Découverte il y a exactement 100 ans par des chercheurs canadiens qui ont vendu leurs droits pour un dollar canadien pour en rendre l’accès plus facile, l’insuline permet aux malades atteints de type 1 de gérer une maladie potentiellement mortelle et aux personnes souffrant du type 2 de réduire les risques rénaux, de tomber aveugle ou d’amputation d’un membre. Mais cent ans après cette innovation d’importance vitale, la mortalité prématurée des personnes atteintes de diabète reste élevée dans de nombreux pays africains, à cause d’un diagnostic tardif et d’un manque d’accès à l’insuline.
Le geste de solidarité des découvreurs de l’insuline “a été malheureusement remplacé par une industrie qui pèse des milliards de dollars et qui a créé les geste des difficultés d’accès”, précise le directeur général de l’OMS, l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus. 90% du marché est contrôlé par seulement trois groupes pharmaceutiques (Eli Lilly, Novo Nordisk et Sanofi) ce qui crée “un environnement peu propice à la concurrence”, les prix sont insuffisamment régulés et manquent de transparence, les chaînes d’approvisionnement sont trop fragiles et les infrastructures sanitaires souvent mal adaptées.
Quand on est diabétique, il est recommandé de contrôler régulièrement le taux de sucre dans le sang, c’est ce qu’on appelle la glycémie. Mais ce n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire : car les personnes atteintes de diabète sur le continent ne bénéficient d’aucune formation sur le sujet. Et elles n’ont pas forcément les moyens d’acheter les bandes-tests. A l’approche de la Journée mondiale du diabète, ce 14 novembre, rien n’a évolué. Jusqu’à quand ?
Source/ L’Afrique supporte le fardeau de plus en plus pesant du diabète — OMS